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J’aimerais vous parler de la plus majestueuse, la plus imposante dame d’Alsace. Surtout, ne la prenez pas de haut sans quoi elle vous le rendra aussitôt !
Perchée sur ses 142 mètres, Madame la Cathédrale Notre-Dame a la flèche dans les étoiles, tandis que nous avons le nez sur son horloge astronomique.
En réalité, nous pouvons la considérer comme la numéro 3 de la série, puisque celle que nous connaissons est issue des transformations de Jean-Baptiste Schwilgué. Ce chef d’œuvre de la renaissance est né au XVI° siècle et fut longtemps considéré comme l’une des sept merveilles d’Allemagne.
Bon nombre de légendes y sont liées.
L’une d’elles raconte comment le magistrat de l’époque, de peur de voir une autre horloge érigée ailleurs, aurait fait crever les yeux du constructeur...
Cependant, laissons les légendes aux recueils locaux, pour l’heure et sans vilain jeu de mot, penchons-nous sur le mécanisme.
Une horloge astronomique est destinée à ce que l’on puisse y lire les positions relatives du soleil, de la lune, des constellations du Zodiaque et parfois des planètes les plus importantes. D’autres informations, comme les Saints du jour et le quantième du mois y sont aussi inscrites. On trouvera aussi parfois la durée du jour et de la nuit, la date des eclipses…
Il est 12h00, la foule se presse aux devants de l’horloge. Contemplant le défilé des apôtres qui se présentent un à un au Christ sous les trois cris et les battements d’ailes du coq bienveillant. Le buffet de l’horloge est abondemment décoré. D’ailleurs, les automates attirent pour moitié le public.
C’est en somme toujours dans cette quête du temps que l’on voit poindre ces innovations. L’horloge astronomique comme une poétisation du temps qui passe ?
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